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TUNISIE " La perle de la Méditérranée "

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TUNISIE " La perle de la Méditérranée "
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7 juin 2011

Richesses et ressources spécifiques - El Kef


Kef_map

  • Superficie: 5081 Km²
  • Population: 258.790 habitants (INS 2007)
  • Taux d’évolution démographique: 0,52 %
  • Délégations : 11
  • Municipalités : 12
  • Taux d’urbanisation: 49,7 %
  • Température moyenne : hiver 7 à 9° C / été 25 à 27°C
  • Pluviométrie annuelle moyenne: de 400 et 500 mm (peut franchir les 1000 mm)
  • Population active : 94 816 personnes
  • Principaux produits exportés: Industriels (ciment, faïence, faisceaux de câbles, tissu, chiffon, allumettes de sûreté …), agroalimentaires (concentré de tomate, huile d’olive…) et miniers (zinc, plomb, oxyde de baryum…)
  • Hôtels: 7 dont 5 classés
  • Artisanat: tapis, couvertures, manteaux traditionnels (barnous)
  • Importantes réserves et sites de substances utiles (calcaire, marbre, sable, argile et caolin), réserves minières (fer, zinc, plomb, phosphate, carbonate), sources d’eaux minérales, bois, plantes forestières, peaux ovines, laine etc…
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7 juin 2011

Histoire d'El Kef

El_Kef

Le site du Kef fut également occupé très tôt, comme en témoignent les récentes découvertes, au coeur même de la ville, de vestiges d'industries lithiques néolithiques en rapport avec des activités agricoles (oued el Aïn). C'est sans doute à cette époque que remontent les premiers cultes autour de la source abondante de Ras el Aïn, située en plein centre-ville.
Les Keffois parlent encore de la Sainte gardienne des eaux de la source, Lella Mna, lointaine survivance de l'ancien culte du génie des eaux et des sources.

L'époque mégalithique dut être florissante, si on en juge par les nombreux vestiges mégalithiques qui ont traversé les siècles pour parvenir jusqu'à nous (Hram de Sidi Mansour). Beaucoup ont malheureusement disparu, témoins des premiers foyers de peuplement sédentaire qui devaient donner naissance à la ville.

L'influence carthaginoise atteignit la ville au 5 ème s. av. J.-C., comme l'atteste la découverte de restes de céramiques puniques du IVème s. av. J.-C., lors de la construction des remparts de la ville (Borj Glel).

Son site perché, riche en eau, amena sur la ville la protection d'Ashtar (ou Astarté), déesse de la fécondité. Ce culte est peut-être à l'origine du premier nom de la ville, Cirta (Chirta = Kirta), signifiant très probablement : haut-lieu sacré, sanctuaire consacré à Ashtar : a-chirta. Cirta fut, déjà dès l'époque numide, une ville-temple et un centre de pèlerinage, permettant la création d'alliances politiques avec les villes voisines (amphictyonie). Cette organisation territoriale autochtone survivra plus tard, à l’époque romaine, sous les noms de "pertica" et de "castellae".

La ville passa par la suite sous le contrôle des Numides massaesyles. Syphax, roi des Numides, fit de Cirta une résidence dès 205 av. J.-C. Massinissa (203-148 av. J.-C.), roi des Numides massyles, après sa victoire sur Syphax en 203 av. J.-C., renforça son rôle de capitale du royaume numide unifié, le Regum Numidiae. Micipsa (148-118 av. J.-C.),son fils et héritier, l’embellit. Les Anciens la qualifiaient de ville splendide, elle accueillait une importante colonie grecque et italique, généralement des lettrés, des architectes et des négociants en blé.

Lorsque survint la mort de Micipsa, en 118, ses trois héritiers (Adherbal, Hiempsal et Jugurtha) se disputèrent le royaume. Hiempsal fut très vite assassiné par Jugurtha. Ce geste eut pour conséquence de diviser les Numides en deux camps, l'un pour Adherbal, et le second constitué surtout par l'élite militaire favorable à Jugurtha.

Echu à Adherbal par un arbitrage du Sénat romain, Cirta fut assiégée et investie par Jugurtha en 112 av. J.-C.Adherbal fut vaincu et égorgé la même année. Jugurtha était maître de toute la Numidie.

Mais dès 110 av. J.-C., les combats reprirent contre l'armée romaine. La ville de Cirta se rendit aux Romains en 108 av. J.-C. Ceux-ci établirent, non loin, un camp permanent pour mener leur guerre contre Jugurtha, retiré dans le Sud. Les combats prirent fin en 105, par la capture du chef numide. Celui-ci fut exilé à Rome et exécuté le 1er Janvier 104.

C'est en 46 av. J.C., sous Jules César, que Cirta fut annexé à l'empire romain, avec le reste de la Numidie indépendante de Juba, au sein de l’Africa Nova. La ville était alors occupée par Sittius.

En 42-40 av. J.-C., Cirta fut assiégée, en tant que résidence probable du gouverneur romain de cette nouvelle province, Sextius, lors des conflits qui opposa celui-ci à Cornificius, gouverneur de l’Africa Vetus.

Après une première fondation coloniale de la Colonia Julia Cirta vers 40 av. J.-C., probablement à la suite d’un programme de J. César, la colonie fut renouvelée du temps d’Auguste, entre 36 et 27 av. J.-C, en une importante colonie, celle des Siccensis. Ce sont probablement des descendants de vétérans marianistes (soldats de Marius qui combattirent Jugurtha) transplantés de l’Est et des vétérans, fraîchement démobilisés, de J. César. Ces colons furent classés dans la tribu romaine de Quirina. La ville devait porter, dès lors, le nom de Sicca en même temps que celui de Cirta. Il est fort possible que le renouvellement de la colonie julienne (Colonia Julia Cirta) ait donné lieu à l’épithète nova de Cirta Nova.

Très tôt, celle-ci devient le centre d’un important mouvement migratoire et d’un vaste territoire colonial (pertica). En témoigne la variété des identités des habitants : Antistius, Aurelius, Caecilii, Calpurnii, Sallustii, Calecinius, Laberii, Ilius,... De plus, il n’est pas exclu que Cirta Sicca, dont le territoire initial devait s’étendre sur une très vaste superficie, ne fut pas pour un temps, le siège du légat de la Numidie proconsulaire avant la création du Diocèse d’Hippone à la fin du IIe siècle.

La ville sera plus connue sous le nom officiel de Colonia Julia Veneria Cirta Nova Sicca, bien qu’on la désigna, assez tôt, au début de l’époque impériale, du temps de Tibère, sous le double nom de Cirta et de Sicca. Mais le nom usuel qui devait prédominer fut Sicca Veneria, nom composé reflétant son statut mixte et particulier, celui d’une ville-temple, où l’on distingue entre l’ordo des Siccenses civil et les Venerii religieux (colonia Siccensium et Veneris).

Le nom de Cirta fut toutefois utilisé dans les milieux autochtones jusqu’au IVe siècle. Sicca est signalée par la plupart des sources géographiques anciennes comme dans Pline, Ptolémée, l’Itinéraire d’Antonin et la Table de Peutinger. Elle est au centre d’un important carrefour routier, c’est la plus importante station sur la voie qui relie Carthage à Cirta (Constantine).

La ville, sous la direction de l’ordo des Siccenses, devait connaître une remarquable évolution urbaine et architecturale marquée par d’importantes réalisations monumentales : forums, Capitole, temples, théâtre, amphithéâtre, arcs de triomphe, monuments honorifiques. L'alimentation en eau fut assurée par un aqueduc pour suppléer à la source principale Ras el Aîn. L'abondance en eau permit de développer un important réseau d'adduction et d'évacuation encore utilisé de nos jours. Un important complexe thermal vit le jour vers le 3ème siècle ap.J.C.

7 juin 2011

Portail - El Kef

Située au Nord-Ouest de la Tunisie (36°11 Nord et 8°43 Est), à 175 km. à l’ouest de Tunis et à 40 km à l’est des frontières algériennes, la ville du Kef est, depuis la plus haute Antiquité, la principale ville du Haut-Tell, du Nord-Ouest tunisien et d'une bonne partie de l'est algérien, dont elle constituait, jusqu'à une date récente, le centre politique, le plus important centre religieux et la place forte dominante.

La présence, à proximité, du plus vieux site archéologique tunisien à Sidi Zin, dans la vallée de l'Oued Mellègue, laisse penser que la région du Kef fut l'une des premières occupées par l'homme préhistorique.
Plus tard, il s'établit sur les hauteurs du Kef (Djebel Dyr), au lieu-dit Sidi Mansour. Il put y profiter d'une abondante source d'eau, d'un site facilement défendable au cœur d'une région giboyeuse ainsi que d'un refuge naturel dans les grottes locales. Des peintures rupestres encore visibles témoignent de son passage (esh-Shgega).

1 juin 2011

Soirée Zamours Tropicana Marmara

25 mai 2011

Tabarka - Ain Drahem - Beni Mtir

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25 mai 2011

Grande Mosquée de Sousse

Grande_Mosqu_e_de_Sousse

25 mai 2011

Corniche Sousse

sousse

La perle du sahel est la troisième grande ville du pays et l’une des principales régions touristiques. Métropole régional aux milles visages. Ville économique et devint centre commercial stratégique.

25 mai 2011

A voir également à Sidi Bou Saïd

 

La mosquée Zaouïa, la Zaouïa (marabout) de Sidi Bou Saïd, le port de plaisance, le centre des musiques arabes et méditerranéennes. 



25 mai 2011

Sidi Bou Saïd

Sidi_Bou_Said

Du nom d’un homme saint, Sidi Bou Saïd est un village perché sur une falaise qui domine Carthage et le golfe de Tunis, au bord de la mer. Il fut construit autour du marabout où repose Sidi Bou Saïd.

Les maisons, d’une blancheur éclatante, au style architectural si typique, bordent des ruelles tortueuses, où se promener le soir est un véritable plaisir.

L’atmosphère dans laquelle baigne le village, empreinte de nostalgie et de densité religieuse, donne au visiteur l’impression de se trouver dans un lieu où le temps s’est arrêté.

Se reposer un moment dans le Café des Nattes, lieu symbole de Sidi Bou (comme appellent le village les habitués de l’endroit), puis monter à la galerie du Phare, qui offre une vue panoramique exceptionnelle sur la mer et les environs : cet itinéraire, suivi par les promeneurs, respecté depuis des temps immémoriaux, peut se terminer par une soirée au Café Sidi Chebâane, où le coucher du soleil sur la baie est le spectacle le plus féerique qu’il soit donné à un visiteur de contempler à Sidi Bou.

Transport : 

Sidi Bou Saïd est situé à une vingtaine de kilomètres du centre-ville de Tunis ; prendre le TGM ; descendre à l’une des stations suivantes : Amilcar, Sidi Bou Saïd.

http://bigtaxi.canalblog.com

24 mai 2011

Cité du vieux port - Bizerte

Cit__du_vieux_port

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